Programmation 2010
Qu'est-ce que le Festival Jean Rouch ?
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INFORMATIONS
  • Samedi 27 mars
    Ouverture du Festival
  • Dimanche 28 mars
    Hommage à Séverin Blanchet
  • Lundi 29 mars
    Compétition
  • Mardi 30 mars
    Compétition
  • Mercredi 31 mars
    Compétition
  • Jeudi 1 avril
    Compétition
  • Vendredi 2 avril
    Compétition
  • Samedi 3 avril
    Palmarès

Carte blanche aux productions de documentaires anthropologiques du CNRS Images

Dès les années 1950, des ethnologues/anthropologues du CNRS sont partis sur le terrain avec une caméra. Un important corpus de films a ainsi été constitué qui représente aujourd'hui près du tiers des 1450 documents en diffusion inscrits au Catalogue de la Vidéothèque.
Dans le cadre du Festival international Jean Rouch, le Comité du film ethnographique (CFE) a proposé une Carte blanche à CNRS Images qui au travers de quatre films présentera ses actions en faveur de la production audiovisuelle ethnographie, de la coproduction, de la diffusion et de la formation à l’écriture visuelle. www.cnrs.fr/cnrs-images/

Séance 10h - 13h
AYATHOR (Togo)
Annie Dupuis (France)
23 min ; 2004 ; vidéo ; couleur.

Auteur scientifique : Anani Amenyedzi (Togo)
Production : CNRS, MNHN-Technique et culture, Université Clermont-Ferrand-Dynamique religieuse et pratiques sociales.
Sophie.Deswarte@cnrs-bellevue.fr

En pays Ewe, l'ethnologue Annie Dupuis présente le travail du peintre Ayathor et s'entretient avec lui sur son apprentissage et son inspiration.
LES MYSTÈRES DE KYYS LA CHAMANE (Russie)
Marc Jampolsky (France
52 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.

Conseiller scientifique : Éric Crubezy
Production : Gédéon programmes, Arte France, CNRS Images, Université Toulouse 3.
Sophie.Deswarte@cnrs-bellevue.fr

En Iakoutie, l'anthropologue Eric Crubézy exhume, une sépulture au contenu exceptionnel : la momie d'une chamane parfaitement conservée grâce au permafrost.
SCÈNES DE VIE CHEZ LES EVÈNES DU KAMTCHATKA (Russie)
Joëlle Robert-Lamblin (France)
33 min ; 2006 ; vidéo ; couleur.

Production : CNRS.
Sophie.Deswarte@cnrs-bellevue.fr

Aspects de la vie des Evènes, minorité ethnique, éleveurs de rennes arrivée au Kamtchatka central au milieu du XIXe siècle.

Séance 14h30 - 18h

VISAGES D’UNE DÉESSE VÉNÉZUÉLIENNE (Venezuela)
Roger Canals (Espagne)
55 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.

Production : CNRS.
Sophie.Deswarte@cnrs-bellevue.fr

Maria Lionza, divinité de l'amour et de la fertilité, symbole de l'histoire et de l'identité vénézuélienne est une figure omniprésente.
LA LAQUE EN ASIE, DE LA TECHNIQUE À L’ART (Japon, Chine, Vietnam)
Momoko Seto (Japon)
52 min ; 2010 ; vidéo ; couleur.

Production : Réseau Asie – Imasie, CNRS Images
Sophie.Deswarte@cnrs-bellevue.fr

Ce film conte pour la première fois la formidable aventure de la laque, cette technique d’excellence présente en Asie depuis plus de 9 000 ans.

Hommage à Séverin Blanchet - Ateliers Varan à Kaboul 2006-2009 (sélection : Séverin Blanchet)

Depuis leur origine, en 1978, les Ateliers Varan mettent en place des formations à la réalisation de films documentaires « en grandeur réelle » dans différents pays à travers le monde (Afrique du Sud, Algérie, Brésil, Colombie, Kenya, Maroc, Nouvelle-Calédonie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Roumanie, Vietnam ...).
À partir de 2006, un atelier est organisé en partenariat avec la Faculté des beaux-arts de l’université de Kaboul et « Afghan Films » et dirigé par Séverin Blanchet. Dix stagiaires, dont quatre femmes, issus de diverses ethnies et couches sociales de la société afghane ont participé à cette expérience, qui a donné naissance à dix courts métrages. Ces films ont été diffusés par « Radio Télévision Afghanistan » et ont connu une carrière impressionnante dans les festivals internationaux.

En 2007 et 2008, un nouveau projet de réalisation est mené avec cinq jeunes cinéastes afghans et trois monteurs sur une thématique commune : « Enfants de Kaboul ». Coproduit  en collaboration avec « La Huit » et « CinéCinéCulte », cet atelier tourne cinq documentaires de 26 minutes chacun programmés par la suite au Festival de Documentaire de Leipzig, au Festival des Trois Continents de Nantes et au Festival de Cannes (Pavillon Cinémas du Monde). Aux yeux des jeunes réalisateurs, l’Afghanistan tente de se reconstruire, et c’est pour la jeunesse qu’il reste le plus à faire : le travail des enfants restant la règle et les filles étant trop souvent privées d’école. Les sujets des films vont de l’adolescente idéaliste et courageuse, de la fille d’intellectuels, aux petits laveurs de voitures, formant une bande sympathique et délurée. Ce sont des réalités parfois dures et évoquées sans misérabilisme. L’aventure s’est prolongée en 2009 par un nouveau stage durant trois mois. Pendant ces quatre années ont été formées une vingtaine de personnes et 25 courts métrages ont été produits, six d’entre eux ont été sélectionnés par Séverin Blanchet pour le Festival
Séance 11h - 13h
 
Mon kaboul
Whahid Nazir (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Image : Whahid Nazir
Montage : Emmanuel Roy
Production et diffusion : Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Jamal est chauffeur de taxi collectif. Avec ses passagers, il parle de la guerre civile présente dans toutes les mémoires et en retrouve les traces dans les rues de la ville.
 
Le bruit des pas
Mariam Nabil Kamal (Afghanistan)
23 min ; 2009 ; vidéo ; couleur.
Production et diffusion : Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Des invalides fabriquent des membres artificiels pour d’autres. À travers leurs histoires de vie, nous découvrons combien d’Afghans ont souffert de la guerre.
 
Reve de lumiere
Ibrahim Bamiani (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Image : Ibrahim Bamiani
Montage : Séverin Blanchet
Production et diffusion : Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Sediq et Yousof gèrent la pénurie d électricité et réparent les installations vétustes au jour le jour et nous découvrons la vie d’un quartier du Kaboul populaire.

Séance 14h - 18h

 
Lima
Mohammad Mehdi Zafari (Afghanistan)
26 min ; 2007 ; vidéo ; couleur.
Image : Mohammad Mehdi Zafari
Montage : Emmanuel Roy
Production et diffusion : Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Lima a quatre ans, ses parents sont aveugles. Malgré son jeune age, elle tente de les aider.
 
Bulbul l’oiseau des villes
Reza Hossain (Afghanistan)
26 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Image : Réza Hosseini Yamak
Son : Taj Mohammad Bakhtari, Mirwais Hashimi, Mehdi Zafari, Ebrahim Bamiyani
Montage : Aurélie Ricard
Coproduction : La Huit, CinéCinéCulte et Ateliers Varan
Diffusion : Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Bulbul et ses copains sont laveurs de voitures pour faire vivre leur famille. Face à un monde désenchanté, la solidarité, l’humour et la vacherie des enfants sont salutaires.
 
Des briques et des reves
Sediqa Rezaei (Afghanistan)
26 min ; 2008 ; vidéo ; couleur.
Production et diffusion : La Huit, CinéCinéCulte et Ateliers Varan
contact@ateliersvaran.com
Abdullah et Madi travaillent dans une briqueterie. Leur amitié et leur moquerie du monde des adultes leur permettent de s’échapper un peu de la triste réalité.
Les Maden, une famille bien papoue (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Séverin Blanchet (France)
52 min ; 2002 ; vidéo ; couleur, version française.

Production et diffusion : La Huit
lahuit@lahuit.fr

L’indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en 1975, a soulevé bien des espoirs et a guidé un grand nombre de choix de vie. Qu’en est-il maintenant de ce pays en pleine transformation ? Les Maden, une famille issue de la tribu des Tolaï, évoquent leurs souvenirs et parlent de leurs espoirs. Entre valeurs traditionnelles, dont le père, sorcier, était le garant, et modernité, symbolisée par la mère, chacun d’entre eux, simple villageois, cinéaste, instituteur…, a trouvé son chemin et s’ingénie à construire un monde à sa mesure.

Compétition international - Ouverture des caisses : 10h

Séance 10h30 - 13h
Dansa als esperits - Dance to the Spirits (Cameroun)
78 min; 2009; vidéo; couleur, version originale sous titre français.
Réalisation, image : Ricardo Iscarc (Espagne)
Son : Sosthène Fokam Kamga
Montage : Núria Esquerra et David Cuevas
Production, distribution : Únicamente Severo Films – Espagne
unicamenteseverofilms@gmail.com
Pour les Évuzok, il y a deux genres de maladies, qui demandent des traitements différents : les maladies « naturelles » et celles « de la nuit » causées par des ensorcellements. Il s’agit de l’histoire de Mba Owona Pierre, le ngengang, le « guérisseur » qui soigne les maux venant du monde de la nuit où les esprits habitent. La danse aux esprits est son rituel de guérison le plus important. Nous le voyons aussi dans sa vie quotidienne, nous « l’entendons réfléchir » pendant qu’il écrit au sujet de la modernité, de la religion ou de la médecine.
To the Evuzok there are two kinds of diseases: the «natural» ones and the ones from the night world, caused by sorcery. This is the story of Mba Owona Pierre the ngengang –the «healer». He deals with the sicknesses that come from the night world where spirits live and attack his people. Pierre is the anti- sorcerer; he has a special gift and a responsibility towards his fellow villagers.
La Vie sombre trois fois, se relève sept et neuf fois flotte à la dérive... (France/Vietnam)
48 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titre français.
Réalisation, image, son et montage : Xuân-Lan Guyot (France)
Production, distribution : Xuân-Lan Guyoy – France
tgv834-sapotilles@yahoo.fr
Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée. Prise dans la tourmente de l'Histoire du Vietnam, elle resta seule le reste de sa vie.
Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village.
Elle c'était ma grand-mère.
She was repudiated; her child was torn away from her.
She remained alone the rest of her life, taken in the storm of Vietnam History.
She died three years ago. As tradition wants it, we have dug her bones out to clean them and then take them to her village.
She was my Grandmother.

Séance 14h - 18h

Was fotografiert werden muss ! - What Has to Be Photographed ! (Yémen)
12 min ; 2010 ; vidéo ; couleur, version originale anglais.
Réalisation, image, son et montage  : Irina Linke (Allemagne)
Production, distribution : Irina Linke - Allemagne
irinalinke@gmx.de
Des familles visitent un studio de photo à Sanaa au Yémen. Elles s'y rendent lors de deux occasions festives de l'année, l'Aïd du Ramadan et celui du Sacrifice, habillées avec de nouveaux vêtements, puis visitent la famille étendue et des amis.
Families visiting a photography studio in Sanaa, Yemen. They get their photo taken on two occasions of the year, on the Aid of Ramadan and now, on the Aid of Sacrifice, when everybody dresses up in new clothes and visits extended familiy and friends.
Beijing Taxi (Chine)
85 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titre anglais.
Réalisation : Alessandro de Toni (Italie)
Image et son : Lorenzo Cioffi
Montage : Tommaso Puoti
Production : Invisibile Film
gabriella@invisibilefilm.com
Distribution : Digidoc – Italie
prestelli@digidoc.tv.it
Une rencontre avec des chauffeurs de taxi  avant les jeux olympiques de Pékin. Anecdotes, expériences personnelles une vision « d’en bas » et à  travers la fenêtre du taxi. Une vision particulière mais aussi des univers réels et spécifiques, variations autour de la réalité.
An encounter with Beijing's taxi drivers before the Olympics, a dialogue peppered with many anecdotes and personal life experiences; a view from lower down, from a travelling car's window, to face the latest dream of today's China.
Do din Ka mela - A Two Day Fair (Inde)
60 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titre anglais.
Réalisation et montage : K. P. Jayasankar et Anjali Monteiro (Inde)
Image : K. P. Jayasankar
Son : Harikumar M.
Production, distribution : K. P. Jayasankar et Anjali Monteiro – Inde
cmcs.tiss@gmail.com
Mura Lala Fafal chante accompagné à la double flûte par son neveu Kaji Rana Sanjot qui a appris seul à jouer sur l’instrument qu’il a fabriqué. Ils appartiennent à la communauté pastorale Dalit dans l’état du Gujarat. Voyage dans la musique avec deux hommes qui sont aussi des paysans.
Mura Lala Fafal sings accompanied on the double flute by his nephew Kaji Rana Sanjot. Kanji taught himself to play and make his own flutes after hearing the music on the radio.Theu are Maghwals, a pastoral Dalit community yhay lives on the edge of the Great Rann of Kutch, inthe Western Indian state of Gujarat. Journey into the music.

Compétition international - Ouverture des caisses : 10h

Séance 10h30 - 13h
A Por Por Funeral for Ashirifie (Ghana)
58 min ; 2009 ; vidéo; couleur, version originale sous titre anglais.
Réalisation, image et son : Steven Feld (USA)
Montage : Jeremiah Ra Richards
Production, distribution :  Voxlox – États-Unis
wafeki@cybermesa.com
Por por est une musique de klaxons  spécifique au syndicat des chauffeurs de bus et de taxis dans les faubourgs de la ville d’Accra au Ghana. Cette musique est uniquement jouée lors des funérailles des chauffeurs du syndicat semblable à celle des funérailles –jazzy des musiciens de la nouvelle Orléans.
Por Por is a honking horn music unique to a union of bus and truck drivers in the township of La, Accra, Ghana. The music is only performed at the funerals for union drivers much like the jazz funerals for musicians in New Orleans.
Shaman tour (Mongolie)
63 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image et  montage: Laetitia Merli (France)
Son : Olivier Gascoin
Production : Fag Prod, Les Ateliers du Doc, CNRS images
Distribution : CNRS images – France
veronique.kleiner@cnrs-bellevue.fr
La Mongolie qui est restée longtemps fermée aux voyageurs, s’ouvre aujourd’hui au marché libéral et est visitée par des touristes du monde entier. Quelles sont les interactions entre les touristes et les éleveurs nomades, les uns rêvant d’un monde « authentique » peuplé de rennes et de chamanes, les autres s’ouvrant au capitalisme et rêvant de la société de consommation ? Le film présente le point de vue d’une famille d’éleveurs de rennes dont la mère est une chamane réputée et qui aujourd’hui vit essentiellement des retombées du tourisme. Amie de la famille depuis de nombreuses années, la réalisatrice se fait la confidente de la chamane qui lui expose ses réflexions, stratégies de survie et plans d’avenir.
Every summer, Enkhetuya and her family set up their camp on the Huvsgul Lake shores, in North Mongolia. They are Tsaatan, reindeer herders and she is a famous shaman. They live from tourism, asking money for pictures, souvenirs and special shamanic rituals for the tourists. The film explores the relationships between locals and tourists as well as the family’s strategies to survive in a globalised world.

Séance 14h - 18h

Sevrapek City (Vanuatu)
55 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image : Emmanuel Broto et Fabienne Tzerikiantz (France)
Image : Emmanuel Broto
Son : Aldi Ezekiel.
Montage : Rémi Dumas.
Production: Auto-production
sevrapekcity@gmail.com
Distribution : Kazart productions – France
info@kazart.net
En novembre 2006, les 150 membres de l’expédition « Santo 2006 » sont venus inventorier la biodiversité de l’ïle Santo au Vanuatu. Pour accueillir une partie de ces scientifiques, un camp de base a été construit par la population locale au coeur de la forêt, et à une heure de marche du petit village de Penaoru. Quelques mois plus tard, les villageois relatent leur implication dans cette mission et nous livrent leurs sentiments contrastés sur cet évènement sans précédent. La joie et l’émerveillement font place à la colère, à la déception, parfois à la nostalgie. Mais qu’une trace matérielle soit encore visible ou que seuls des souvenirs demeurent, toute cette éphémère effervescence est entrée dans l’histoire locale, prête à être transmise ou interprétée.
In november 2006, the members of the « Santo 2006 » expedition came to inventory the biodiversity of Santo island in Vanuatu. To accomodate those scientists, the local people built a base camp in the middle of the forest, a few miles away from Penaoru village. A few months later, the villagers recount their involvement in the mission, and express mixed feelings about this unique event.
Sidi Slimane ou les sujets de la tribu (Algérie)
30 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image, son et montage : Daniel Pelligra (France)
Production, distribution : Textures (images et mots croisés) – France
pelligra@club-internet.fr
Trente ans après un premier film sur les nomades Ouled Sayah du Sahara algérien, l’auteur se propose de revisiter son terrain, de montrer les images d’alors et d’interroger les témoins de cette époque sur leur perception de l’ethnologue cinéaste. Seraient-ils prêts, aujourd’hui sédentarisés, à rejouer avec leurs enfants une fiction pour reconstituer cette étrange aventure ?  Repérages.
30 years after the shooting of « L’arche », with saharian Bedouins, the author comes back with   pictures of the seventies on his field and asks about shouting a new film with his old friends.
Reviens demain (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
70 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français/anglais.
Réalisation et son: Eytan Kapon et André Iteanu (France)
Image et montage : Eytan Kapon
Production : Mouvement - France
mouvement@corsicamail.com
Distribution : Documentaire sur Grand Écran - France : scosta@documentairesurgrandecran.fr
Ce sont les élections législatives en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Dans la province Oro de nombreux candidats offrent de résoudre le problème majeur que se posent les Orokaivas aujourd’hui : pourquoi le développement tarde t’il à venir ? Certains de leurs programmes sont politiques, d’autres religieux, d’autres encore fondés sur la coutume. Dans un petit village, un chef coutumier propose de promouvoir le développement en favorisant l’adoption rituelle d’un homme blanc par chaque famille. Le tournage du film lui fournit l’occasion de mettre partiellement en oeuvre ce programme en faisant usage de l’équipe du film.
It’s election time in Papua New Guinea. The whole country is electing its representatives to the parliament. In the Oro province, several candidates are defending different program that they assure will solve the major problem that burdens the Orokaiva at the moment : why development has not arrived yet ? Some of their propositions are political, others are religious, and others again resort to customs. Among the latter, the customary leader of a small village proposes to bring change in the country by giving each family a white person in adoption. The film crew, thus, discover gradually that it is brought to play a major role in the application of his program.

Compétition international - Ouverture des caisses : 10h

Séance 10h30 - 13h
Harguine Harguine (Algérie)
24 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image : Merien Bouakaz (Algérie)
Son : Bahia Bencheikh-El-Fegoun
Montage : Jean-Luc rochat et Amina Djahnine
Production et distribution : Ateliers Varan – France
contact@ateliersvaran.com
Pourquoi veulent-ils tous partir coûte que coûte, acceptant tous le risques, malgré les dangers qu’ils savent terribles ? Qu’est ce qui les pousse à fuir leur pays ? Pourquoi sont-ils toujours plus nombreux à choisir cette voie. Que cherchent-ils , qu’espérent-ils trouver , quel est donc ce rêve pour lequel ils sont prêts à mourir ?
Flacky et camarades (France)
103 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale française.
Réalisation : Aaron Sievers (Allemagne)
Image : Pierre Gurgand, Gille Brunet et les stagiaires de l’I.N.E.P.
Son : Céline Bellenger
Montage : Julien Girardot
Production, distribution : Association Film Flamme - France
polygone.etoile@wanadoo.fr
Entre 1976 et 1983, sont organisés des stages de formations et de réalisation de cinéma direct dans le nord de la France. Essais pour préserver le souvenir des images des houillères et de ceux qui ont travaillé, souffert et vécu. En 2003 on remet en état ces images fragiles afin de les maintenir dans l’originalité de leur entreprise.
Between 1976 and 1983, cinematographic workshops have been organized by Pierre Gurgand and the Institut National d’Éducation Populaire in North of France, an area occupied by the charcoal mine industry. In 2003, Aaron Sievers started to edit this cinematographic material. The film shows the result of this collaboration between past and present generation, and reveals daily life of the minors, supported by a nice feeling of proximity.

Séance 14h30 - 17h

Requecho, mil años después – Requecho, a Thousand Years Later (Pérou)
50 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation, image et son : Humberto Saco (Pérou)
Montage : Humberto Saco, Gianfranco Annichini et Roni Temoche
Production, distribution : Humberto Saco – Pérou
humbertosaco@gmail.com
Sur une île flottante entourée par les eaux froides du lac Titicaca, est implantée la ville de Los Uros. C’est aussi le nom du peuple, qui  vit là depuis des siècles. Aujourd’hui, elle est divisée. D’un côté, ceux qui reçoivent les touristes et de l’autre ceux qui refusent le changement et continuent de vivre comme leurs ancêtres, occupé essentiellement de personnes âgées luttant contre l’état péruvien qui refuse de les reconnaître comme propriétaires des «territoires».
Requecho introduces us to Los Uros town, people who have been living for centuries over the cold waters of Lake Titicaca on flouting islands. Nowadays, the town is divided, those who have gone to live near the Puno city to receive tourists and those, mainly old people, who refuse changing and continue living like their ancestors did. Meanwhile, they are keeping a fight against the Peruvian State that refuse to recognize them like owners of the « territory » where they have always dwelt.
Hae Nyo Women of the Sea (Corée du Sud)
58 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation, image : Dahila Gerstenhaber (Israël/USA)
Son : Tal Rotem
Montage : Ofra Shahor
Production, distribution : Noemy Schory, Belshir International Ltd - Israël
belfilms@netvision.net.il
« Marchant sur les traces laissées par ma grand-mère, j’ai été jusqu’à une petite île de Corée du Sud où vivent les femmes de la mer ». Elles sont plongeuses et retirent de l’océan leur nourriture ; mais elles cultivent aussi les champs. Réunies dans leur club, elles plaisantent, s’interpellent, bavardent dans une atmosphère de relations chaudes et sympathiques, elles ont transformé leur vie si dure en une source de force féminine. Celle de la réalisatrice a été bouleversée en vivant à leur contact.
Walking in the footsteps left by my grandmothers will, a voice echoed in me for years leading me to a small island in South Korea, to the Hae-Nyo, Women of the Sea. The Hae-Nyo make their living free diving, gathering seafood from the ocean. While they are working in the fields, in the sea, when they are together in their dive club, laughing, shouting, chattering and gossiping, they are enveloped in a warm and embracing relationship. They have converted life's hardships into a source of feminine strength.
My story is laced between Israel and South Korea, between death and the solace of working in the field, between the fear of diving and the yearning for the ocean. I went to live with these women and be a Hae-Nyo - a journey that changed my life.

Séance 17h30 - 19h45

Dallas (France)
53 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale française.
Réalisation, image, son et montage : J. M. Papazian (France)
Production, distribution : J. M. Papazian - France
jmpapazian@live.fr
Il a un goût de France disparue, tourné dans les dernières oasis de nature originelle et de mauvaises herbes qui entourent Paris, il nous invite à découvrir autrement une tribu qui par ses modes de vie et sa musique, n’appartient plus, ni à notre monde ni à notre époque. Un film à mi-chemin entre un documentaire musical aux vapeurs alcoolisées et une promenade poétique dans un univers condamné ; celui des derniers terrains vagues, de nos derniers indiens à nous, avec leurs drôles de tipis à roulettes d’où perce une musique originale qui est née dans nos banlieues.
It reminds us of France as it was in the past. It was shot in the last remmants of unspoiled wilderness around Paris. The film gives us a glimpse into the way of life and the music of a tribe, which seems to exist outside our world and our time. The film strolls in the doomed inverse of our gypsies. They dwell in our last wasteland and continue to play the only original music that has ever come out of our suburds.
Zanzibar musical club (Tanzanie)
52 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation : Philippe Gasnier et Patrice Nezan (France)
Image : Samuel Dravet
Son : François Waledisch.
Montage image: Tatjana Jankovic
Montage son : Nicolas Joly
Production, distribution : Les Films du Présent - France
contact@lefilmsdupresent.fr
Une invitation à explorer une culture millénaire où les traditions se transmettent en musique ; à pénétrer une réalité musulmane où la musique est le lien social par excellence ; à découvrir un monde nourri de tonalités arabes, de rythmes latins, de mélodies indiennes et de percussions africaines.
An invitation to explore a millenary Muslim culture where traditions are transmitted through music; to go deep into a reality where music is the social link par excellence; to discover a world fed with Arabic tones, Latin rhythms, Indian melodies and African drums.

Compétition international - Ouverture des caisses : 10h

Séance 10h30 - 13h
Pour le meilleur et pour l’oignon ! (Niger)
52 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation : Sani Elhadj Magori (Niger)
Image : Malam Saguirou et Salissou Rabé
Son : Abdoulaye Adamou Mato et Ali Ibrahim
Montage : François Pit
Production, distribution : Adalios - France
adalios@adalios.com
Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest- africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis deux ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura
lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher...
Letters From The Desert (Eulogy to slowness) (Inde)
88 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation, image : Michela Occhipinti (Italie)
Image : Pau Mirabet
Son : Vep Culleré
Montage: Antonella Bianco
Production, distribution : Michela Occhipinti – Italie
michela_o@hotmail.com
En inde dans le désert du Thar, un homme, Hari, distribue des lettres dans des villages éloignés, lettres d’amour, de mariage, de réussite et de morts. Hari devant la porte des maisons lit, des larmes coulent. Image d’un monde en voie de disparition où les moyens de communication sont seulement des feuilles de papier et de l’encre. Un monde où les gens savaient encore attendre jusqu’à ce qu’une étrange tour métallique arrive, intrusion dans le paysage, révolution dans la vie du petit village…
The world runs. Hari walks. His worn-out shoes cover long distances in the desert to deliver letters talk about loves, weddings, successes and deceases, those that bear news of death are immediately recognisable, the envelopes with the right corner torn off, that Hari reads out in the doorway, and then tears to bits, because bad news must be destroyed, deleted forever. When the only way to communicate was a sheet of paper, a pen, some ink. When people were still able to wait. Until some weird metallic tower arrive, as intruders in the landscape, to revolutionize the life of the small village…

Séance 14h30 - 17h

Altzaney (Géorgie)
30 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image, son et montage : Nino Orjonikidze et Vano Arsenishvili (Géorgie)
Production, distribution : Artefact Production - Géorgie
info@artefact.ge
Les gens des gorges de Pankisi pensent que les problèmes importants de leur vie  et de leur mort doivent être résolus grâce à la médiation d’une autorité appropriée. Altzaney est une femme qui intervient dans la vie des autres et en assure la responsabilité. Elle est une médiatrice entre les parties en conflit et entre les deux mondes, la seule femme à laquelle on confie le soin des morts . Qu’est ce qui la rend si exceptionnelle et compétente dans un univers totalement patriarcal et quel prix doit - elle payer pour cela ?
Altzaney donne un éclairage sur une communauté unique des gorges de Pankisi au Nord Est de la Géorgie.
Les gens des gorges de Pankisi pensent que les problèmes importants de leur vie  et de leur mort doivent être résolus grâce à la médiation d’une autorité appropriée. Altzaney est une femme qui intervient dans la vie des autres et en assure la responsabilité. Elle est une médiatrice entre les parties en conflit et entre les deux mondes, la seule femme à laquelle on confie le soin des morts . Qu’est ce qui la rend si exceptionnelle et compétente dans un univers totalement patriarcal et quel prix doit - elle payer pour cela ?
Altzaney donne un éclairage sur une communauté unique des gorges de Pankisi au Nord Est de la Géorgie.
Demsala Dawi : sewaxan (Turquie)
91 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image, son et montage : Kazim Oz (Turquie)
Production, distribution : Mesopotamia Cinema & Yapim 13 - Turquie
yapim13@hotmail.com
Les Shawak sont des nomades de la Turquie orientale. En hiver, ils habitent des maisons en pierre, au printemps, après la naissance des agneaux, ils gagnent les pâturages de haute montagne. Après avoir atteint le pied des montagnes commencent une très rude montée. Les mules sont lourdement chargées et la neige rend le trajet dangereux. Au sommet on installe les tentes pour l’été, les femmes font du fromage… Le réalisateur est présent, on s’adresse à lui  mais il ne pose pas de question, proche et familier. Description intime pendant une année d’une vie de travail dur et simple.
The Shawaks are a nomadic community in eastern Turkey. In winter, they live in stone houses in a village, and in the spring, when the lambs are born, they take their livestock up to higher pasture in the mountains. An entire herd of sheep and goats, along with pack animals, dogs and entire families, are packed into rented trucks and unloaded at the foot of the mountains. What follows is a brutal hike uphill. The mules are heavily packed they slip in the snow and regularly run the risk of collapsing under their hefty loads. High up, the Shawaks pitch the tents in which they and their families will spend the summer. The women make cheese, which they sell to merchants. The filmmaker accompanied the Shawaks for a whole year. He observes man and animal from up close, without asking questions or adding comment. But the filmmaker isn’t completely invisible ; sometimes his subjects address him directly, telling him things about their lives in a strikingly confidential way.

Séance 17h30 - 19h45

Casado’s Legacy (Paraguay)
50 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation, image et son : Valentina Bonifacio (Italie)
Montage : Valentina Bonifacio et Sue Brook
Production: Granada Centre for Visual Anthropology
paul.henley@manchester.ac.uk
Distribution : Granada Centre for Visual Anthropology and Royal Anthropological Institute – Royaume-Uni
Depuis 100 ans, les Maskoy travaillaient dans une tannerie au Paraguay. L’entreprise, installée sur leur territoire, exploitait les ressources naturelles. En 2001, la compagnie a fermé l’usine et vendu le terrain.  Rencontre avec ceux qui ont lutté et tenté de recomposer leur ancien territoire. Le film tourné pendant plus d’un an est aussi une interrogation sur le futur.
For 100 years Maskoy people worked in tannin factory, in Paraguay. The factory, which had been founded on their land, based its production on the exploitation of local natural resources. In 2001 the company closed the factory and sold the land. For Maskoy people – who fought against the company to repossess their former territory – Casado’s legacy is a land without food... The film was shot over a period of more than one year, during which the filmmaker has lived with Maskoy people.
Millones en la basura - Des millions dans la poubelle (Uruguay)
26 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image : Manon Kleynjans et Hélène Ballis (France)
Son : Manon Kleynjans
Montage : Yohan Poissonneau
Production, distribution : Manon Kleynjans et Hélène Ballis - France
manonkleynjans@gmail.com
heleneballis@yahoo.fr
Portrait des différents acteurs impliqués dans la récupération des déchets à Montevideo. Économie informelle, basée sur un système mafieux et très peu contrôlé par l’état, qui génère des millions de dollars de profit. Cependant, les premiers maillons de cette chaîne travaillent et vivent dans des conditions précaires, dépendant d’intermédiaires et de la fluctuation des prix du marché international. Insérés dans un système économique global, ils sont les premiers affectés par la crise et leur activité est menacée par le spectre de la privatisation de la décharge municipale et du système de ramassage.
In Montevideo, the classifiers survive on cardboard boxes, plastic bottles and papers they collect in the city's garbage cans and then sell. However, their activity is now threathened by the economic crisis and the waste management system's privatization...

Compétition international - Ouverture des caisses : 10h

Séance 10h30 - 13h
Bilal (Inde)
88 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation et montage : Sourav Sarangi (Inde)
Image : Sourav Sarangi et Somdev Chatterjee
Son : Sourav Sarangi et Pankaj Seal
Production : Sourav Sarangi : souravsarangi@hotmail.com
Distribution : Mercury Media International limited – Royaume-Uni
patricia@mercurymedia.org
info@ mercurymedia.org
Bilal peut voir mais pas ses parents. Il a juste trois ans et comprend à peine ce qu’est d’être aveugle. Il a aussi un petit frère Hamza. Dans la pénombre d’une petite chambre, il joue au jeu curieux du voir et du non voir. Voisins et parents sont autour. Le film suit pendant un an le quotidien d’amour partagé, de jeux, de cruauté et d’espoir.
Bilal can see but his parents cannot. He is only three years old and hardly understands what blindness is. Bilal also has a little brother, Hamza. And inside a tiny dark and dank room together they live in a curious game of seeing and not seeing. Neighbors and relatives surround them. The film tells this unusual story by observing the little boy over a year by capturing rare moments of sharing love, fun, cruelty and hope...
Wild Beast (Chine)
58 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation : Jeroen Van der Stock (Belgique)
Image : Emmanuel Gras
Son : Marijin Thijs
Montage : Bram Van Paesschen
Production : Bart Van Langendonck : bart@savagefilm.be
Distribution : Savage Film/Productions - Belgique : tatjana@savagefilm.be
Portrait intimiste de Fang Xu Shi. Il habite avec beaucoup d'autres immigrés autour des studios de cinéma de Hengdian (Chine du Sud) et travaille comme figurant. Ce film est une réflexion sur sa vie, son passé et sa relation avec son père. Une histoire universelle de philosophie humaine et de survie.
Fang Xu Shi lives with many other immigrants around the film sets of Hengdian, relying on the ongoing productions to hire him temporarily as an extra. He reflects on his life and, more particularly, on his past and his relationship with his father in this universal story of human philosophy, set against the peculiar backdrop of the Chinese film industry.

Séance 14h30 - 17h

Les acteurs paysans du tourisme au Kilimandjaro (Tanzanie)
62 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation : Juhane Dascon (France)
Image et son : Juhane Dascon et Jean-Pascal Fontorbes
Montage : Juhane Dascon, Jean-Michel Cazenave et Maxence Peyras
Production : UMR Dynamiques Rurales/ Université de Toulouse le Miral
Distribution : Juhane Dascon - France : juhane@medialabproduction.com
Partie intégrante d’un doctorat de géographie, ce film de recherche explore les recompositions sociales et spatiales consécutives à la crise caféière au pied du Kilimandjaro. Dans l’obligation de s’adapter à cette crise, une partie de la paysannerie chagga s’approprie l’activité touristique de trekking. Ils sont porteurs, guides ou voyagistes et par leur activité ils contribuent à créer sur le territoire de nouvelles polarités, de nouvelles relations sociales, de nouveaux flux humains et financiers.
In Kilimanjaro, the Chagga agricultural model, wich has been based on the integration of the coffee trees on the first years of the 20th century, faces to a deep crisis. Based on the stakeholder’s life stories, this movie tries to understand the geographical consequences of the involvement of the farmers in a new economical chain : trekking tourism.
Shooting with Mursi (Éthiopie)
54 min ; 2010 ; vidéo ; couleur, version originale anglaise.
Réalisation : Ben Young (Royaume-Uni)
Image : Ben Young et Olisarali Olibui
Son : Spencer Young et Soloman Olibui
Montage : Colette Barlow et David Hope
Production, distribution : Ben Young- Royaume-Uni : benyoung@globalnet.co.uk
Faisant face au double défi des guerres tribales contre leurs voisins et du plan gouvernemental pour créer une réserve de chasse, les Mursi  luttent pour se protéger eux-mêmes ainsi que leur mode de vie. Un membre de la tribu, kalachnikov dans une main, caméra dans l’autre, montrent la vie sa communauté, leur différence et comment ils font face aux pressions du monde extérieur.
Facing the twin threats of warring tribal neighbours and government plans to create a game reserve, the Mursi are struggling to protect themselves and their way of life. Tribe member Olisarali Olibui, with a  Kalashnikov in one hand and a camera in the other, shows how the Mursi live, how they settle their differences and how they cope with the pressures of the outside world.

Séance 17h30 - 19h45

La danse des wodaabe (Niger)
90 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, son et montage : Sandrine Loncke (France)
Image : Charlotte Krebs et Thomas Delgado
Production, distribution : Sandrine Loncke - France : sandrine.loncke@univ-paris8.fr
Au cœur du Sahel nigérien, loin de tout “goudron“, des milliers de Peuls nomades Wodaabe célèbrent chaque année leur unité culturelle au sein d'un vaste rassemblement cérémoniel, dont les danses spectaculaires ont abondamment alimenté l'imagerie occidentale. Fruit de dix années de recherche en milieu wodaabe, le film se met à l’écoute des acteurs du rituel pour tenter d’en décrypter la véritable signification, à une heure où la crise écologique qui touche de plein fouet le Sahel rend l’organisation de tels rassemblements de plus en plus problématique. 
At the heart of Niger's Sahel, thousands of Fulbe Wodaabe nomads celebrate once a year their cultural identity, gathering for a wide ceremony dedicated to song and dance. While the ecological crisis striking Sahel undermines the survival of their lifestyle, the Wodaabes disclose the deeper meaning of this ritual to us.

Palmarès

Prix NANOOK- JEAN ROUCH – CNRS Images : 1500 €
La danse des wodaabe (Niger)
Réalisation, son et montage : Sandrine Loncke (France) 
Prix MARIO RUSPOLI – Service du livre et de la lecture, Direction générale des média et des industries culturelles, Ministère de la Culture et de la Communication : 1000 €
Shaman tour (Mongolie)
Réalisation, image et  montage: Laetitia Merli (France) 
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL – Mission à l’ethnologie, Ministère de la Culture et de la Communication : 1 000 €
Flacky et camarades (France)
Réalisation : Aaron Sievers (Allemagne) 
Prix BARTOK – Société française d’ethnomusicologie : 1000 €
A Por Por Funeral for Ashirifie (Ghana)
Réalisation, image et son : Steven Feld (USA) 
Prix « FATUMBI» décerné à un premier film d’anthropologie – Société Française d’Anthropologie Visuelle : 500 €
Pour le meilleur et pour l’oignon ! (Niger)
Réalisation : Sani Elhadj Magori (Niger) 
Mention spéciale du jury :
Bilal (Inde)
Réalisation et montage : Sourav Sarangi (Inde) 
Mention spéciale pour l’auteur et cameraman, Olisarali Olibui :
Shooting with Mursi (Éthiopie)
Réalisation : Ben Young (Royaume-Uni) 
16h Film de clôture :
Trópico da Saudade, Claude Lévi-Strauss e a Amazônia - Claude Lévi-Strauss, auprès de l’Amazonie (Brésil/France)
71 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation : Marcelo Fortaleza Flores (Brésil)
Image : Sylvestre Campe
Montage : Bénnedicte Mallet et Marcelo Fortaleza Flores
Production, distribution : 13 Production – France : 13paris@13productions.com
C'est en 1938 que Claude Lévi-Strauss, alors jeune professeur de sociologie à l'Université de São Paulo, entame une expédition sur les terres inexplorées des Indiens Nambikwara, dans le Brésil Central. Le film de Marcelo Fortaleza Florès revient sur le parcours de l'ethnologue en plongeant au coeur de l'Amazonie actuelle, en compagnie des indiens Nambikwaras. Certains indiens se souviennent…
In 1938 Claude Lévi-Strauss organized a daring expedition to an isolated part of the Amazon. The anthropologist narrates this adventure in his best seller, Tristes Tropiques, the encounter with the Nambikwara, a little know episode, which left its mark on him. But the Nambikwara also reveal their own recollection of the encounter.
Projection des films primés :
Dimanche 4 avril - Séance 13h – 18h
Shooting with Mursi (Éthiopie)
54 min ; 2010 ; vidéo ; couleur, version originale anglaise.
Réalisation : Ben Young (Royaume-Uni)
Image : Ben Young et Olisarali Olibui
Son : Spencer Young et Soloman Olibui
Montage : Colette Barlow et David Hope
Production, distribution : Ben Young- Royaume-Uni : benyoung@globalnet.co.uk
Faisant face au double défi des guerres tribales contre leurs voisins et du plan gouvernemental pour créer une réserve de chasse, les Mursi  luttent pour se protéger eux-mêmes ainsi que leur mode de vie. Un membre de la tribu, kalachnikov dans une main, caméra dans l’autre, montrent la vie sa communauté, leur différence et comment ils font face aux pressions du monde extérieur.
Mention spéciale pour l’auteur et cameraman, Olisarali Olibui
Bilal (Inde)
88 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres anglais.
Réalisation et montage : Sourav Sarangi (Inde)
Image : Sourav Sarangi et Somdev Chatterjee
Son : Sourav Sarangi et Pankaj Seal
Production : Sourav Sarangi : souravsarangi@hotmail.com
Distribution : Mercury Media International limited – Royaume-Uni patricia@mercurymedia.org
info@ mercurymedia.org
Bilal peut voir mais pas ses parents. Il a juste trois ans et comprend à peine ce qu’est d’être aveugle. Il a aussi un petit frère Hamza. Dans la pénombre d’une petite chambre, il joue au jeu curieux du voir et du non voir. Voisins et parents sont autour. Le film suit pendant un an le quotidien d’amour partagé, de jeux, de cruauté et d’espoir.
Mention spéciale du jury
Pour le meilleur et pour l’oignon ! (Niger)
52 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation : Sani Elhadj Magori (Niger)
Image : Malam Saguirou et Salissou Rabé
Son : Abdoulaye Adamou Mato et Ali Ibrahim
Montage : François Pit
Production, distribution : Adalios - France adalios@adalios.com
Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest- africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis deux ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher...
Prix « FATUMBI» décerné à un premier film d’anthropologie – Société Française d’Anthropologie Visuelle
A Por Por Funeral for Ashirifie (Ghana)
58 min ; 2009 ; vidéo; couleur, version originale sous titre anglais.
Réalisation, image et son : Steven Feld (USA)
Montage : Jeremiah Ra Richards
Production, distribution :  Voxlox – États-Unis wafeki@cybermesa.com
Por por est une musique de klaxons  spécifique au syndicat des chauffeurs de bus et de taxis dans les faubourgs de la ville d’Accra au Ghana. Cette musique est uniquement jouée lors des funérailles des chauffeurs du syndicat semblable à celle des funérailles –jazzy des musiciens de la nouvelle Orléans.
Prix BARTOK – Société française d’ethnomusicologie
Lundi 5 avril - Séance 13h – 18h
Flacky et camarades (France)
103 min ; 2008 ; vidéo ; couleur, version originale française.
Réalisation : Aaron Sievers (Allemagne)
Image : Pierre Gurgand, Gille Brunet et les stagiaires de l’I.N.E.P.
Son : Céline Bellenger
Montage : Julien Girardot
Production, distribution : Association Film Flamme - France
polygone.etoile@wanadoo.fr
Entre 1976 et 1983, sont organisés des stages de formations et de réalisation de cinéma direct dans le nord de la France. Essais pour préserver le souvenir des images des houillères et de ceux qui ont travaillé, souffert et vécu. En 2003 on remet en état ces images fragiles afin de les maintenir dans l’originalité de leur entreprise.
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL – Mission à l’ethnologie, Ministère de la Culture et de la Communication
Shaman tour (Mongolie)
63 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, image et  montage: Laetitia Merli (France)
Son : Olivier Gascoin
Production : Fag Prod, Les Ateliers du Doc, CNRS images
Distribution : CNRS images – France
veronique.kleiner@cnrs-bellevue.fr
La Mongolie qui est restée longtemps fermée aux voyageurs, s’ouvre aujourd’hui au marché libéral et est visitée par des touristes du monde entier. Quelles sont les interactions entre les touristes et les éleveurs nomades, les uns rêvant d’un monde « authentique » peuplé de rennes et de chamanes, les autres s’ouvrant au capitalisme et rêvant de la société de consommation ? Le film présente le point de vue d’une famille d’éleveurs de rennes dont la mère est une chamane réputée et qui aujourd’hui vit essentiellement des retombées du tourisme. Amie de la famille depuis de nombreuses années, la réalisatrice se fait la confidente de la chamane qui lui expose ses réflexions, stratégies de survie et plans d’avenir.
Prix MARIO RUSPOLI – Service du livre et de la lecture, Direction générale des média et des industries culturelles, Ministère de la Culture et de la Communication
La danse des wodaabe (Niger)
90 min ; 2009 ; vidéo ; couleur, version originale sous titres français.
Réalisation, son et montage : Sandrine Loncke (France)
Image : Charlotte Krebs et Thomas Delgado
Production, distribution : Sandrine Loncke - France : sandrine.loncke@univ-paris8.fr
Au cœur du Sahel nigérien, loin de tout “goudron“, des milliers de Peuls nomades Wodaabe célèbrent chaque année leur unité culturelle au sein d'un vaste rassemblement cérémoniel, dont les danses spectaculaires ont abondamment alimenté l'imagerie occidentale. Fruit de dix années de recherche en milieu wodaabe, le film se met à l’écoute des acteurs du rituel pour tenter d’en décrypter la véritable signification, à une heure où la crise écologique qui touche de plein fouet le Sahel rend l’organisation de tels rassemblements de plus en plus problématique. 
Prix NANOOK- JEAN ROUCH – CNRS Images
Jury international :
Luca Bich (Italie) : responsable de la rétrospective Filmontagna au Cervino CineMountain, réalisateur.
Anne Conan (France) : recherche d'archives, réalisatrice.
Julien Farenc (France) : Chargé de collection au Service Images animées du département de l'Audiovisuel at Bibliothèque nationale de France (BnF).
Barbara Glowczewski (France) Directrice  de recherche  au CNRS, membre du Laboratoire d'Anthropologie Sociale, ethnologue et réalisatrice.
Christian Hottin (France) : Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture et de la Communication.
Baudouin Jurdant (France) : Professeur en Sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris Diderot, responsable du Master de journalisme scientifique au CERILAC.
Claire Schneider (France) : Chargée de la collection sonore et audiovisuelle, musée du quai Branly, ethnomusicologue.
Prix :
Grand prix NANOOK - JEAN ROUCH (CNRS Images: 1 500 €)
Prix MARIO RUSPOLI (Service du livre et de la lecture, Direction générale des médias et des industries culturelles, Ministère de la Culture : 1 000 €)
Prix du PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL (Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines, Ministère de la Culture : 1 000 €)
Prix BARTOK (Société française d’ethnomusicologie : 1 000 €)
Prix FATUMBI – décerné à un premier film d’anthropologie – (Société française d’anthropologie visuelle : 500 €)
Programme établi sous toute réserve.
Comité de sélection :
Sylvaine Conord (France) -  anthropologue, photographe ; Françoise Foucault (France) - secrétaire générale du Comité du film ethnographique ; Pierre Lamarque (France) - anthropologue, cinéaste, directeur artistique du Festival International Jean Rouch 2010 ; Annie Mercier (France) - ethnologue, cinéaste ; Laurent Pellé (France) - Coordinateur de manifestations ; Agnès Rotschi (France) - ethnologue ;  Mattéo Treleani (Italie) – sémioticien.

L’équipe du festival remercie,
Pour son  concours : Cinéma du Réel,
Pour leur partenariat :
CNRS Images,
DRAC Île-de-France, service du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia,
Images en Bibliothèques,
IRD, Délégation à l’information et à la communication,
Ministère de la Culture et de la Communication,
Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, Direction générale des patrimoines,
Service du livre et de la lecture, Direction générale des média et des industries culturelles,
Muséum national d’Histoire naturelle,
Société française d’anthropologie visuelle,
Société française d’ethnomusicologie.

Pour leur aide et participation : Flora Carrara, Inês Espirito Santo, Barberine Feinberg, Silvia Guido et tous les fidèles amis du Comité.

© Comité du film Ethnographique